J’APPUIE MES MOTS SUR LE SILENCE
Pour une douleur
Comme les pauvres qui meurent sans bruit
Houle intime dans l'infini
Je pressens comme un parfum, je vois comme un éclat, j'imagine comme un pétale, cette pureté si grande d'être
Grandeur tombée
Désir blessé
Beauté de toi comme oraison
Ce matin calme pour m'enfermer dans un secret
Douleur étrange
Obscurité comme la nuit pour que s'inscrive la distance entre l'instant et l'infini
Feu qui unit la flamme aux flots
Astre douceur
Chair éperdue
J'appuie mes mots sur le silence. Je suis de l'autre côté de l'ombre.
Parfois, je suis ce fil qui nie toute séparation. La trame a scellé mes paroles dans la profondeur des fibres.
Lumière oblique qui m'initie. Il suffit d'être réceptacle comme flûte traversée par le souffle.
Saisir l'instant... temps dérisoire.
Très admiratif de votre ART, la technique, les idées, tout ce qui s’articule… J’aime beaucoup Félicitations
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